Hubert Piel, du Clos Saint-Fiacre, est dans l’épisode 8 de Balthaz, vins de vignerons.
Quand je démarre le projet Balthaz, c’est avec une vision. Celle d’essayer de rendre le vin plus humain, de donner la parole aux femmes et aux hommes qui font vivre le vin en France. Celle de dire que l’on comprend mieux le vin et que l’on prend plus de plaisir lorsqu’on connait la personne qui le fabrique, qu’on comprend son histoire, qu’on saisit qui elle est.
Rencontrer Hubert, c’est rencontrer une personne exceptionnelle de franchise, un écorché vif à l’énergie inépuisable. Un homme à qui la vie n’a pas fait de cadeau dans sa jeunesse, dont l’histoire vous saisit au plus profond de vous-même lorsqu’il vous en parle. Celle d’un homme reconstruit, après un dramatique accident de voiture enfant, mais qui 40 ans plus tard, aura couru, cette année à Paris, son premier marathon. C’est comprendre que fabriquer du vin ce n’est pas juste fabriquer du vin. C’est entendre parler de l’héritage, parfois du poids de celui-ci, d’une exploitation développée par son beau-père, qu’ils récupèreront brutalement, avec Bénédicte, sa femme, suite au décès soudain de celui-ci.
Aujourd’hui, le Clos Saint-Fiacre est l’un des étendards des vins d’Orléans. Un travail à la vigne méticuleux, avant-gardiste dans son appellation, rend les vins uniques. Ils séduisent de nombreuses tables gastronomiques à travers la France. Ne vous amusez pas à plaisanter sur son appellation : « Attends attends le Loiret a toujours été un grand département viticole ! La cour de François Premier buvait des vins d’Orléans ! ». C’est Hubert le Mayennais qui nous dit ça. Des condi
Notre conversation est disponible dans l’épisode 8 du podcast Balthaz, sur toutes vos plateformes d’écoute 😉🎧 : Hubert Piel, la résilience pour l’excellence : ici
